Famille, Jeunesse, Solidarités et Séniors

Une Politique familiale ambitieuse

La famille est un sujet qui nous touche tous, de la naissance à la fin de vie. Dans ces différents moments de l’existence, les services de l’État sont impliqués mais aussi ceux du Département et bien sûr ceux de la commune. Aussi nous souhaitons animer cette politique familiale du quotidien pour accompagner tous les citoyens, à commencer par les plus fragiles.

Centre Communal d’Action Sociale

Au sein d’une commune, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est l’établissement public qui a pour rôle de venir en aide aux personnes les plus démunies. Si les élus du territoire le souhaitent, le CCAS peut devenir un CIAS, un Centre Intercommunal d’Action Sociale. C’est l’outil principal des municipalités pour mettre en œuvre les solidarités et organiser l’aide sociale au profit des habitants de la commune.

L’action du CCAS est de lutter contre l’exclusion, d’accompagner les personnes âgées, de soutenir les personnes souffrant de handicap et de gérer différentes structures destinées aux enfants (voir les détails).

Pour y parvenir, il possède une double fonction :

  • Accompagner la demande d’aide sociale légale (instruction des dossiers, aide aux démarches administratives…)
  • Dispenser l’aide sociale facultative (aide alimentaire, micro-crédit social…), fruit de la politique d’action sociale de la commune

La situation à Questembert

Après avoir tenté de réduire le service d’aide à domicile à destination des personnes âgées par le licenciement de contractuels, la municipalité a dû à nouveau embaucher pour répondre aux demandes, tout en rognant sur les (maigres) avantages des agents municipaux.

Il n’est pas possible de gérer ce service ainsi. Nous devons anticiper les besoins des habitants pour maintenir une qualité de service et une relation continue avec ces populations fragiles.

Les familles monoparentales ou parents isolés

En France, le nombre de familles monoparentales a doublé durant ces vingt dernières années. Les familles composées d’un seul adulte représentent près d’un quart de la population pauvre. Dans la majorité des cas, les familles monoparentales sont des femmes seules avec enfants. Des actions particulières sont à inventer pour aider ces familles de notre territoire.

Le vieillissement de la population

Les personnes âgées sont toujours plus nombreuses et notre territoire n’échappe pas à cette situation. Il faut anticiper le vieillissement de la population. Il n’est plus possible de gérer ce sujet à « la petite semaine » dans le budget communal.

Il faut une véritable politique gérontologique. Elle est à mener au niveau du CCAS, mais également en collaboration avec l’intercommunalité (Espace Autonomie, Semaine Bleue, Maison d’Accueil Communautaire). Il faut également améliorer l’information à la population pour que les aidants ne soient pas isolés.

La fracture numérique

C’est une nouvelle zone de fragilité apparu depuis quelques années et qui est dû à la digitalisation généralisée des échanges avec les services privés et publics.

Cette digitalisation, sous prétexte de productivité et de modernisation, éloigne les populations qui n’ont pas franchi le pas du « tout informatique ». Le lien humain se distend avec les services.

Il nous faut, en tant que commune et communauté de communes, investir à nouveau dans ce lien humain.

La pérennité de notre territoire ne pourra se faire qu’en laissant le moins de personnes possible au bord du chemin.

L’implication des familles et des milieux associatifs serait probablement vitale pour réussir à combattre cette discrimination.

Acteur et non spectateur

Dans tous ces domaines comme dans les autres, la commune ne doit pas être dans une gestion purement financière de l’action sociale, mais dans une action sur le long terme.